Dans les temps anciens, un jour de sécheresse à l’est du delta du Nil. Au cours de la deuxième période intermédiaire. Se prélasse Bérénice, qui s’amusait avec ses nombreux frères. Essayant de construire un jeu qui pourrait révolutionner notre manière de penser.

Friande de poser des énigmes parfois mathématique ou d’écriture hiéroglyphique. Elle avait le talent de faire monter en pression les participants… ce qui les incitait à réfléchir pour ouvrir cette boite en bois. On l’appelait « Le Jeu des 20 Cases ». Celle-ci contenait les plus vieux hiéroglyphes de l’histoire : les palettes de Hérakonpolis.

Bérénice gagnait son pain comme elle le pouvait. Elle était vive d’esprit ce qui ne plaisait pas à tout le monde.

De ce temps-là les hommes étaient reconnus pour leur courage. Les femmes étaient traitées comme d’éternelles adolescentes. Talentueuse et rebelle, Bérénice eu l’idée de proposer ce jeu à son entourage pour se démarquer. Il est vrai qu’elle avait appris l’écriture et les mathématiques. Elle avait même créer des écoles clandestines destinées à apporter le savoir au peuple. Ces écoles prônaient l’égalité entre les sexes.

Retournement de situation

Bien plus tard, lors d’une après-midi banale dans les rues d’Avaris. Alors qu’elle rentrait de l’école, elle apprît que sa tête avait été mise à prix par le souverain. Pourquoi ? Elle était accusée de sorcellerie.

En effet, il se disait qu’elle était sous l’emprise du comploteur, manipulateur Seth. Dieu de la manigance et entité maléfique régnant sur le chaos. Son jeu était accusé d’être diabolique, en raison des secrets qu’il renfermait.

Elle décida de prendre les routes caravanières du désert occidental pour se réfugier. Le périple était long et épuisant pour une femme dont l’esprit était libre. En manque d’énergie, elle succombait finalement à la démence.

Se sachant condamnée, elle s’enterra elle-même en plein milieu du désert. Laissant derrière elle une lettre pour les guerriers qui filaient à ses trousses.

« Ici repose le jeu des vingt cases nul ne pourra le découvrir,

Conquise par le savoir je suis, vous resterez ignare d’un tel secret ! »

On raconte que Cléopâtre avait chez elle dans la salle du trône cette fameuse boite. Elle avait compris que le jeu n’avait aucune logique et s’amusait de voir ses visiteurs tenter de décrypter les énigmes. C’était pour elle une manière détournée de garder l’avantage sur ses rivales.

Ainsi, elle conservait le pourvoir en toute circonstance en cette époque où il fallait user d’ingéniosité pour survivre. Il faut être un peu plus ivre d’intelligence que son voisin. Tout en le laissant s’abreuvoir de commodité pour dissiper le doute.

Conclusion

Aujourd’hui encore, la mort de Cléopâtre reste un mystère…

En fin de compte, le jeu de Bérénice est passé de mains en mains. Utilisé par d’illustres personnages de l’histoire qui ont tous rencontré le succès. On considère cet objet comme étant un des premiers jeu d’énigme. En d’autres termes, le tout premier Escape Game à proprement parler.

Et oui l’ancêtre de l’Escape Game a une force, celle du savoir ? Ou du pouvoir ?  À vous de décider !